D

Le dé est un accessoire intéressant pour l’animateur ; il permet de désigner de manière « neutre », des événements (cas d’un jeu pédagogique) ou même des participants (tirage au sort pour les exposés). Si l’animateur ne dispose pas d’un « vrai » dé, il peut utiliser un dé numérique (que l’on trouve sur le net).

 

Débriefing Débriefer consiste à faire le bilan de ce qui s’est passé au cours d’une séquence d’apprentissage. Par exemple, à l’issue d’un jeu de rôle, il s’agit de faire le point sur la qualité du jeu, ce qui a été dit, ce qui n’a pas été dit, le ressenti des joueurs, la perception des observateurs, etc.
Le débriefing se fait de préférence « à chaud ». Il permet ainsi de capter l’essentiel du vécu des participants. Mais cela présente l’inconvénient de ne pas pouvoir débriefer après une prise de distance. Le débriefing permet de définir rapidement des voies d’amélioration.

 

Décontextualisation Décontextualiser c’est présenter une notion dans un contexte nouveau pour l’apprenant. Il s’agit alors d’aider le stagiaire  à prendre du recul par rapport à la chose apprise. Cela permet aussi de montrer que les contenus peuvent être appliqués à des contextes différents.

 

Découverte La pédagogie de la découverte s’appuie sur une démarche « essais/erreurs ». L’apprenant est inciter à tester, à expérimenter, quitte à se tromper. Le « statut » de l’erreur est différent de l’enseignement magistral. L’erreur n’est pas perçue ici comme un « défaut » du processus d’apprentissage, qu’il va falloir corriger. Au contraire, l’erreur devient le pierre angulaire du processus, le « levier » sur lequel l’enseignant va s’appuyer pour faciliter et renforcer les acquisitions.

 

Decroly L’approche pédagogique d’Ovide Decroly s’applique avant tout aux enfants, mais elle peut inspirer un formateur d’adultes pour élaborer un dispositif d’apprentissage.
Elle s’articule autour des principes suivants :
1 – la globalisation : il faut permettre à l’apprenant une approche complète (globale) avant de passer aux détails et à l’analyse
2 – la motivation est le moteur de l’apprentissage : il faut susciter l’intérêt et tenir compte des centres d’intérêt de l’apprenant, enfant ou adulte
3 – l’importance de la découverte : pour Decroly, tout apprentissage doit commencer par une phase d’observation puis d’association de ce qui est découvert à ce qui est déjà connu, avant de passer à la formalisation de ce qui a été appris
Il propose donc un cheminement du concret vers l’abstrait.

 

Démarrage (d’une formation) Le démarrage d’une formation est important : il s’agit d’assurer la cohésion du groupe et de rassurer les stagiaires. Un bon démarrage enclenche une dynamique positive pour le formateur.
Le démarrage doit comporter les 4 phases suivantes, quelque soit le type de formation :
1 – l’accueil qui doit être simple et chaleureux
2 – la présentation mutuelle : « tour de table » ou « interviews mutuels » ; l’animateur précise les quelques informations qu’il attend des participants afin de limiter le temps de parole – le dernier de la prise de parole de chacun est l’expression de ses attentes et objectifs personnels (attentes qui peuvent être notées sur le paperboard afin d’y revenir en fin de formation)
3 – la présentation des objectifs, du déroulement du stage et des méthodes employées (sans entrer dans le détail, le facteur surprise peut être important). L’animateur peut utiliser un TOAST (thème/objectifs/méthodes d’animation/séquences clés/timing prévisionnel)
4 – la présentation des règles pratiques (smartphones en mode silencieux, pas d’apartés, pauses de 15 mn maximum,…)

 

Dernière idée La dernière idée est un « jeu post-it » qui permet de faire produire par le groupe beaucoup d’idées. Chaque équipe tente de produire le maximum d’idées (chacune inscrite sur une post-it) à partir de la question de l’animateur, les post-it sont collés sur le paper-board et regroupés. Le dernier post-it posé (la dernière idée) désigne l’équipe gagnante.

 

Diaporama Le diaporama, très souvent élaboré avec des logiciels type powerpoint de Ms, est un excellent outil, qui connaît un succès parfois… ravageur…
Il permet de renforcer l’impact d’un exposé et de structurer une formation (« fil rouge »). Il permet d’introduire un sujet, de projeter des illustrations, schémas et photos, et peut être utilisé comme support de jeu (Quiz par exemple).
Cependant, mal utilisé, il favorise la passivité des apprenants devant un animateur qui fait défiler ses diapos sans interactivité avec l’auditoire.

 

Différenciation Différencier consiste à élaborer des stratégies pédagogiques spécifiques aux profils des apprenants. Il s’agit d’organiser le travail, les activités de façon à atteindre les objectifs. Les contenus ne sont pas remis en cause, c’est plutôt la façon de les aborder qui sera adaptée à l’apprenant.

 

Disposition (de la salle de formation) La salle de formation doit être organisée de façon à faciliter les apprentissages, les échanges et partages. La disposition des tables, en particulier, doit être cohérente avec la méthode pédagogique employée. Si le « U », très souvent d’origine, est adapté à l’exposé magistral, il doit nécessairement être « cassé » pour le travail d’équipe. Si les tables ne sont pas amovibles, il faut si possible utiliser les « coins » pour positionner les équipes.