Points communs :

La facilitation s’appuie elle aussi sur le potentiel pour en susciter l’émergence. Divers outils de facilitation sont utilisables sur le parcours VAE (par exemple, usage de « l’Arbre de Vie »). L’accompagnateur est aussi un facilitateur, il utilise divers leviers pour aider son candidat à s’exprimer et à formaliser ses expériences.

La notion de facilitation indique principalement une posture de neutralité : l’idée est d’offrir à l’autre (cela peut être une ou plusieurs personnes) un espace d’expression.

Le facilitateur s’interdit d’apporter du savoir ou un quelconque avis, il reste neutre tout le temps du processus à l’instar de l’accompagnateur. Cette neutralité ne traduit en aucun cas une indifférence, il s’agit d’une posture bienveillante et même promouvante, car on souhaite le succès de l’autre.

Par ailleurs, les deux approches suscitent des pratiques diversifiées. En effet, l’usage des outils de facilitation se fera en fonction de l’appétence de chacun pour tel ou tel outil, sans que la pratique soit normée, les objectifs restants partagés bien sûr.

 

Différences :

L’accompagnement VAE est orienté dès le départ vers un but précis. Il se confronte constamment au référentiel du diplôme visé afin de fournir les « meilleures preuves » de compétences qui devront être extraites patiemment d’une histoire de vie professionnelle qui n’avait pas été « pensée » jusqu’au démarrage du parcours VAE.

Ainsi, l’accompagnateur VAE se doit de trouver la posture équilibrée entre un nécessaire apport méthodologique, qui oriente le travail avec la rigueur nécessaire, et la démarche de facilitation qui vise à « débloquer » l’expression et la narration de soi ainsi que l’exploration d’une expérience professionnelle intimement vécue, au point qu’elle est restée en deçà du dicible.